Gustave GUILLAUMET (1827-1875)

Vendu

Jeune Bédouin, vers 1865
Étude de pour Le marché arabe dans la plaine de Torcria
Pierre noire et gouache blanche sur papier
48 x 30 cm
Signé du cachet en bas à droite

Vendu

Gustave-Achille Guillaumet fut élève de François-Édouard Picot et Félix Barrias, à l’École des Beaux-Arts de Paris, ou il obtint un second prix de Rome en 1861. L’année suivante, il a l’occasion d’aller en Algérie pour la première fois. Ayant contracté la malaria, il passera trois mois à l’hôpital militaire de Biskra. Néanmoins, enthousiasmé par ce pays, il y retournera une dizaine de fois, se rendant de Mascara à Oran, en passant par la Kabylie. De retour à Paris, il expose régulièrement au Salon les grandes compositions que lui inspire l’Algérie. Guillaumet illustre des scènes de la vie quotidienne berbère en s’attachant plus particulièrement au rendu de la lumière et de l’atmosphère qui l’environne.

Au Salon de 1865, Guillaumet expose un tableau de grand format intitulé Marché arabe dans la plaine de Tocria, sous le numéro 987.
Notre dessin est une des études préparatoires pour cette œuvre. Il représente un jeune bédouin portant une selle. Ce personnage se trouve au premier plan au centre de la composition. La feuille montre des variations dans la position des mains et des études de détails de différents éléments du corps.

Trois ans plus tard, un autre tableau de Guillaumet fit sensation. Il s’agit de Sarah, probablement le tableau le plus célèbre de cet artiste. Cette œuvre se démarque fortement de la production des peintres orientalistes de l’époque. Guillaumet nous montre une vision différente du désert, jouant sur la sensation de vide et d’immensité, en plaçant un squelette de chameau au premier plan. Au loin, à travers les rayons d’un soleil froid se couchant, on distingue ce qui semble être une caravane. Ce tableau est aujourd’hui conservé au musée d’Orsay.

Gustave Guillaumet ne se contente pas de peindre son ressenti de l’Algérie, il publie également, ses récits de voyages dans des journaux comme son condisciple, le peintre Eugène Fromentin. Tableaux Algériens, livre paru en 1888, regroupe cet ensemble de textes.