Pierre Nicolas BRISSET (1810-1890)
Allégorie de l’Aurore, vers 1865
Huile sur papier marouflée sur panneau
21 x 45 cm
Signé en bas à gauche
Vendu
Pierre Nicolas Brisset fut l’élève d’Auguste Couder, puis de François-Édouard Picot, à l’école des Beaux-Arts. Il obtient un deuxième prix de Rome en peinture en 1837 sur le thème du Sacrifice de Noé et un premier prix en 1840 sur le thème Caïus Gracchus, cité devant le Sénat, partant pour Rome. Il fut pensionnaire de la villa Médicis à Rome de 1841 à 1845. Dés son retour, il reçut un très grand nombre de commande pour des décors. Il collobora à l’élaboration de plusieurs cycles de peintures décoratives, notamment aux galeries de Versailles. Brisset travaillera également avec Édouard Picot, pour la décoration de l’église Saint-Vincent-de-Paul, ainsi que dans d’autres églises où on lui commandera un certain nombre d’œuvres : Adoration des Bergers et Présentation au Temple à l’église Saint-Augustin de Paris, décors dans l’église Sainte-Clotilde, ainsi que dans la chapelle Sainte-Madeleine de l’église Saint-Roch. Parallèlement à cela Brisset réalisera plusieurs décors pour des hotel particuliers parisiens (dessus de porte du salon rouge à l’Hôtel Matignon et plusieurs plafond à l’hôtel de la Païva). Il fut également en charge des décors du théâtre de Genève et réalisa de grands panneaux pour le théâtre de la Porte Saint-Martin.
Notre esquisse, représentant une allégorie de l’Aurore, est composée de deux figures principales. La première, vêtu d’un drapé à l’antique est assise sur un trône et tend une branche en fleurs, la seconde nu est allongée à ses pieds et tient un roseau. Le groupe est situé sur un nuage dans lequel des putti jouent. A l’arrière plan le soleil se lève évoquant l’aurore matinale.