Croisé en pied, vers 1874
Étude pour La Vie de Saint Louis
Crayon noir sur papier
57 x 31,5 cm
Signé en bas à droite
Vendu
En 1853, à peine trois ans après son retour d’Italie, Cabanel reçoit une commande importante de Prosper Mérimée pour la chapelle du château de Vincennes. Il s’agit de La Glorification de Saint-Louis. Une vingtaine d’années plus tard, en 1874, Philippe de Chennevières, directeur de Beaux-Arts, fit adopter la proposition d’une décoration complète du Panthéon. Cabanel, dont le Saint-Louis de Vincennes est encore dans les mémoires, est sélectionné pour réaliser une grande fresque sur la vie de Saint-Louis.
Notre dessin est une étude pour l’un des croisés situé dans la troisième partie du décor, intitulé Saint Louis rendant la justice et fondant les grandes institutions qui ont fait sa gloire. Il s’agit du croisé qui nous fait face, au second plan dans la composition. Vêtu d’une côte de mailles, il tient dans sa main droite une épée, représentée ici par un bâton. Dans la composition finale, son bras gauche est masqué par la présence d’un enfant, et sa main est posée sur l’épaule d’un autre croisé. Cette dernière, isolée dans notre dessin, est suggérée dans la composition finale, où seulement le bout de ses doigts est visible.
Ce modèle, non identifié à ce jour, a posé de nombreuses fois pour Cabanel. On le retrouve en pied, mais dans une attitude différente, également dans la partie droite de la composition du Panthéon. Il existe également une esquisse peinte de la tête de ce personnage, aujourd’hui dans une collection particulière.
